Il y a toujours deux façons de porter plus loin une démarche que ce soit dans l’art ou dans tout autre domaine, la première consiste à s’approprier les idées de la génération précédente et de tenter d’améliorer certaines parties de leurs créations, la deuxième consiste à inverser tous les processus pour découvrir de nouveaux champs de possibilités. Le Storytelling Art fait du peintre du 21ème siècle un Total FilmMaker, en développant les concepts d’un monde imaginaire peuplé de personnages fictifs, en manipulant des images à l’aide de techniques créées pour le cinéma, et en mélangeant les genres graphiques afin de modifier les conceptions du temps et de l’espace. Le Storytelling Art repousse les limites de la composition et révolutionne la forme et l’apparence du tableau.
Fiction création d’histoires et de personnages fictifs,
Manipulation des cadrages qui se rapproche de l’art cinématographique
Fusion de tous les graphismes sur un même plan.
Le Storytelling Art inverse tous les processus:
Au siècle dernier, la quête de tous les peintres était d’expérimenter de nouvelles représentations graphiques. L’histoire a commencé avec l’impressionnisme, puis le fauvisme, le cubisme, le surréalisme, l’expressionnisme, l’abstraction, l’action painting, le pop art, l’art du graffiti, et bien d’autres.
Tous ces artistes fantastiques de toutes ces époques ont expérimenté tous les graphismes si profondément et dans tant de directions, qu’aucune révolution graphique sérieuse ne peut se produire maintenant.
Le Storytelling Art n’est pas une question de style graphique, mais une question d’interprétation:
Le processus normal pour un peintre est de partir de la réalité pour créer sa propre vision de son sujet à travers son style graphique. J’inverse le processus, en partant de mon monde imaginaire pour créer une nouvelle réalité, en utilisant des styles graphiques comme des outils.
Habituellement, l’unité graphique d’une peinture provient d’un type de traitement unique (cubiste, pop art, abstrait, etc.). Je prends toutes les libertés pour utiliser tout type de graphisme pour exprimer la réalité psychologique d’un personnage, d’un sujet ou d’une scène et je peux le faire sur le même plan, même sur le même motif.
De plus, pourquoi le cadrage dans le domaine de la peinture est-il si classique ?
En ce qui me concerne, j’aime multiplier la façon dont j’encadre mes différents sujets, car cela crée plus de suspense et de drame à travers l’image que je produis. Toutes les peintures racontent une histoire, c’est un fait, mais pour connaître l’histoire, le public doit attendre que la peinture entre dans un musée. La plupart du temps, un artiste est mort quand cela se produit et il ne peut rien exprimer lui-même (pouvez-vous imaginer que votre groupe de rock ou acteur préféré doive mourir avant de connaître les idées derrière toutes ses créations ?). Je pars d’une histoire et le public est directement confronté à la vraie signification de mon art. Croyez-moi, rien ne peut être plus amusant que d’être un Storytelling artist, et la prochaine étape pour les musées sera d’avoir des murs dédiés aux histoires…
La création de personnages fictifs :
Créer des personnages, sera toujours, dans mon esprit, une négociation entre réalité et imaginaire. Je n’ai pas hésité une minute, quand mes personnages m’ont proposé d’entrer dans leur réseau appelé: «la comitive society club», savez-vous pourquoi ? Parce qu’ils m’ont offert une offre très excitante: un espace en deux dimensions, une course contre la montre dans le monde de l’accélération, et une aventure très dangereuse défiant les dieux et le hasard à cha- que minute dans la jungle de «LA COMITIVE stories», remplies de créatures excentriques , de femmes sophistiquées, d’aventuriers, de boucaniers, de banquiers, de robots…
Tout le monde peut rejoindre La Comitive Society club, réseau secret VIP: des gens non conformistes et avant-gardistes, des gens chanceux de bon goût, des esprits libres, des gens élégants, des aventuriers. Si vous aimez faire la fête partout dans le monde, peut-être qu’un de ces prochains jours vous rencontrerez Lisa L’aventura, Don Cello Cordoba et Duke Spencer Percival, les personnages principaux de mes histoires
Don Cello Cordoba, Argentin, joueur de polo, nommé “le maître du timing”.
Punchline préférée : “When I’m good I’m good when I’m bad I’m better !”Résidence : Fugitif
Sa voiture : Ac Cobra
Sa musique préférée : Gotan Project
Signe distinctif : Scorpion sur la poitrine.
Lisa Laventura une héroïne glamour intelligente, avec un sens de la négociation effrayant, surnommée la reine de la métamorphose. Américano-Monégasque passionnée d’échecs et d’art, elle est propriétaire de la banque fiduciaire monégasque.
Punchline préférée : I’m the best thing that ever happened to this world
Résidence : Un Yacht ancré à Monaco
Sa voiture : Rolls Royce bicolore
Sa musique préférée : Mozart
Signe distinctif : Bijoux question mark
Duke Spenser Percival est un ex-trader anglais, génie des chiffres, nommé « l’œil mathématique »,
Punchline préférée : Nothing says goodbye like a bullet !
Résidence : Fugitif
Sa voiture : Jaguar C TYPE
Sa musique préférée : Miles DAVIS
Signe distinctif : Porte toujours des lunettes
Avez-vous déjà entendu parler des banksters ?
L’alliance des banquiers et des gangsters ? Implacables, froids, calculateurs, méthodiques, monomaniaques, les Banksters forment une police secrète d’une redoutable efficacité. lls sont les « Bounty killers » du monde de l’accélération ! Ils assurent la sécurité et la justice, ils ont droit de vie et de mort sur n’importe quel sujet et sont à la tête d’une fantastique armée de créatures robotisées, programmées pour faire régner l’ordre dans toutes les villes de l’empire de l’accélération et filtrer les seules personnes habilitées à emprunter « le tube » afin de se rendre dans les villes supérieures. Parfaitement reconnaissables grâce a leurs costumes bespoke, leurs chapeaux mous et leurs chaussures bicolores il est préférable de ne jamais avoir affaire aux banksters, les êtres les plus dangereux de l’Empire de l’accélération…
Les êtres multifaces: Corvéables à merci, garants des institutions, les êtres multifaces forment la plus grande population de l’Empire de l’accélération. Ils sont capables de rivaliser en termes d’efficacité et de rapidité avec n’importe quel outil connecté de l’Empire de l’accélération, grâce à la reprogrammation de leur cerveau. Ce sont des êtres totalement dévoués au maître absolu du monde de l’accélération : LORD
TRUELOVE, the Master of Time.
L’armée des robots : Sous la responsabilité et le commandement des banksters, ces créatures sont développées et mise au point dans les villes flottantes. Dotées d’une technologie de pointe, hyperconnectées, elles sont réalisées à partir de multiples matériaux et sont toujours peintes de couleurs vives style POP ART : Monkeys droners, spider vault, endless spiral, mechanical iron dog, Truelove robot etc … Ces créatures semblent toutes sorties d’une case de comic book, ou d’un atelier de sculptures des années 2000 mais mieux vaut ne pas croiser leur chemin car elles sont programmées pour éliminer…
“Face à une seule image graphique le public est spectateur, face à une oeuvre de Storytelling Art le public devient complice”.
Marc FERRERO
